Selon le dernier bilan d’Airparif sur la qualité de l’air en Ile de France en 2023, la situation globale de la qualité de l’air s’améliore. Mais ce bilan reste loin d’être satisfaisant pour la santé des Franciliens. Près de 8 millions de Franciliens respirent un air dont les concentrations ne respectent actuellement pas le projet de valeur limite proposée pour 2030 par l’Organisation Mondiale de la Santé. La totalité d’entre eux reste exposée à un air qui ne respecte pas les recommandations annuelles et journalières de l’OMS.
Les chiffres de l’impact de la pollution de l’air ambiant sur la population française (selon santé publique France) font froid dans le dos avec 40 000 décès attribuables chaque année aux particules fines (PM2,5) et 7 000 décès attribuables au dioxyde d’azote (NO2).
Les cyclistes se déplacent au milieu du trafic, là où la pollution de l’air est la plus concentrée en dioxyde d’azote et en particules fines. Pourtant beaucoup d’entre eux se posent toujours la question « faut-il porter un masque cycliste à Paris » ?
Qualité de l’air, des résultats encourageants mais non satisfaisants
Malgré une amélioration générale notable, les niveaux des polluants atmosphériques dépassent toujours fortement les seuils recommandés par l’OMS sur l’ensemble de l’Île-de-France. En 2022, les 12 millions d’habitants ont été exposés à un air dont les concentrations en particules fines et en ozone dépassent les seuils recommandés par l’OMS.
Le chiffre descend à 11,5 millions pour le dioxyde d’azote. Conséquence, l’observatoire régional de la santé d’Ile de France estime à 7 900 le nombre de décès prématurés qui pourraient être évités si les concentrations de polluants passaient sous les niveaux recommandés par l’OMS.
Beaucoup d’usagers sont encore dubitatifs sur l’intérêt du masque cycliste
Les cyclistes restent partagés sur les bienfaits du port d’un masque antipollution. Il faut dire qu’ils sont encore très nombreux à ne toujours pas porter de casque puisque celui-ci n’est pas obligatoire. C’est pourtant un élément de sécurité indispensable. Les témoignages de cyclistes qui ont eu la vie sauvée par leur casque sont légion.
Quand un organisme comme l’ANSES déclare que le masque antipollution n’est pas efficace et que cela est relayé par la plupart des médias, ça n’aide pas ! En effet, un masque vélo n’est pas le remède miracle car il ne filtrera jamais 100% des polluants. Il permet quand même d’éviter d’inhaler les particules les plus grosses parmi lesquelles les PM 10 et les PM 2.5 celles qui sont suivies par les instituts de mesure.
Les bienfaits d’un masque cycliste
S’ils respectent les normes de filtration FFP1, FFP2 ou FFP3, ces masques filtreront 80, 94 ou 99% des particules fines jusqu’à 0,4µm. C’est déjà pas si mal non ? Il semblerait que non il qu’il vaut mieux tout respirer !
En plus de protéger contre une bonne partie des particules en suspension dans l’air, un masque cycliste protège des pollens, de la pluie et du froid en hiver.
Le masque cycliste Frogmask a été créé pour les déplacements urbains
J’ai créé la marque de masques Frogmask en 2020 pour proposer un produit Français de qualité supérieure aux nombreux vélotafeurs et vélotafeuses soucieux de protéger leurs voies respiratoires sur leur trajet domicile travail. À quoi bon acheter des masques chinois quand on peut les fabriquer en France ?
Fabriqué en Mesh 3D, un masque Frogmask pèse moins de 50g. Il est réglable grâce à une bande type velcro au niveau de la nuque ce qui ne gêne donc pas le port d’un casque.
Le masque en lui-même ne filtre rien, c’est un support pour le filtre FFP2 qui lui a un vrai pouvoir filtrant. Le filtre se change toutes les 2 à 3 semaines selon l’intensité de l’utilisation et le niveau de pollution. Généralement les filtres sont plus rapidement sales qu’ils ne sont pleins.
Une double tige en aluminium souple (une dans la structure du masque et une sur le filtre) permet d’éviter que l’air chaud expulsé ne remonte le long du nez. Cela limite énormément la formation de buée chez les porteurs de lunettes.
La marque propose 3 tailles afin de fournir à chaque individu un masque adapté à sa morphologie. L’efficacité d’un masque vélo dépend en effet fortement de son herméticité avec la peau. Si l’air inspiré passe par les côtés, il n’est pas filtré et le masque ne sert à rien. C’est pour cela qu’il est recommandé d’éviter d’acheter les masques en taille unique. Ils sont moins efficaces.
Fabriqués à la main dans la banlieue de Lyon, ils sont garantis un an et la livraison est offerte dans le prix inférieur à 40 euros TTC.
Il est important de continuer à promouvoir des mesures visant à améliorer la qualité de l’air et à réduire la pollution. La Commission européenne a proposé d’abaisser les seuils des valeurs limites réglementaires en matière de pollution de l’air, se rapprochant ainsi des recommandations de l’OMS. Cette proposition vise à réduire les concentrations de particules fines et de dioxyde d’azote. Cela pourrait avoir un impact significatif sur la santé publique. Il est essentiel de soutenir ces initiatives et de sensibiliser davantage aux effets néfastes de la pollution de l’air sur la santé humaine.
En conclusion, bien que des améliorations aient été observées dans la qualité de l’air en 2022, il reste encore des défis à relever pour réduire les niveaux de pollution de l’air. Les masques antipollution pour les cyclistes peuvent aider à atténuer les effets de la pollution, mais des mesures plus larges et des réglementations strictes sont nécessaires pour améliorer la qualité de l’air pour tous.
Voici le lien vers le rapport complet de Airparif