La pollution de l’air tue de milliers de personnes par an. Certaines études annoncent plus de 40 000 par an rien qu’en France. Il est donc primordial de se protéger les voies respiratoires des particules en suspension dans l’air (poussières, gaz d’échappements…) et encore plus si vous êtes cyclistes ou motards car ce sont eux qui respirent le plus de contaminants au milieu du trafic automobile. La question qui se pose est donc comment choisir son masque anti-pollution ?
Un bon masque anti-pollution doit être équipé d’un filtre bénéficiant d’une norme reconnue
Beaucoup trop de marques proposent des masques avec des filtres sans aucune norme de filtration. Il n’est donc pas possible de savoir quel pourcentage de particules est bloqué lors de l’inspiration et surtout jusqu’à quelle taille de particules le filtre reste efficace. Autant se mettre un mouchoir sur le visage !
Il existe trois classes d’efficacité : FFP (Filtering Facepiece Particules) pour les demi-masques filtrants jetables. Les niveaux 1,2 et 3 pour ces deux catégories répondent aux mêmes exigences. Elles sont définies selon leurs performances de filtration vis-à-vis d’un aérosol de chlorure de sodium composé de particules dont le diamètre médian en masse est de 0,6 micron et vis-à-vis d’un aérosol d’huile de paraffine dont le diamètre médian est de 0,4 micron avec un débit de 95 L/min).
Un masque FFP1 doit filtrer au minimum 80% des particules de ces aérosols, Un masque FFP2 94% et un masque FFP3 99%
Les masques FFP3 sont réputés pour être difficiles à porter sur des périodes longues car l’inspiration y est plus difficile.
Attention à bien choisir un masque avec la norme CE écrite sur le filtre avec le numéro de la norme.
Un masque anti-pollution efficace doit être bien hermétique tout autour du visage
Vous trouverez de nombreuses offres de masques en taille unique. Comment est-il possible qu’un même masque puisse être parfaitement adapté à la morphologie d’un visage de femme de 40kg comme à celui d’un homme de 80Kg ? Comme pour les vêtements, il est plus que logique de devoir proposer des tailles différentes afin qu’un maximum d’air inspiré passe par le filtre du masque et non pas par les côtés. Il faut donc privilégier les marques qui proposent plusieurs tailles de masques anti-pollution.
Attention aux barbus pour lesquels cette étanchéité ne sera pas optimale si la barbe empêche le masque de bien coller à la peau. L'air inspiré ne sera donc pas idéalement filtré.
Un masque anti-pollution de qualité n’a pas besoin de valves d’expiration
La valve d’expiration est généralement annoncée pour faciliter l’évacuation du CO2 et de l’air chaud expiré évitant ainsi de la condensation à l’intérieur du masque. Dans la réalité il n’en est rien sauf si la valve est juste devant dans l'axe de la bouche. Dans la grande majorité des cas, elles sont deux et positionnées de chaque côté du masque. L’air expiré n’est alors pas assez puissant pour passer à travers les valves en Silicone. Il reste piégé dans le masque et si celui-ci est en néoprène, c’est la condensation assurée. Ces masques sont assez peu supportables en été quand il fait chaud.
La valve d’expiration est une technologie dépassée. Aujourd’hui, en utilisant des tissus de dernière génération, on peut facilement s’en affranchir. Selon les masques, la surface occupée par la valve représente de 5 à 10 % de la surface filtrante. Elle s’oppose donc à l’inspiration. Enfin la valve est lourde. Elle nuit au confort du masque.
Les valves en plastique sont fragiles, elles peuvent se casser ou bien tomber ce qui rend le masque inutilisable ou nécessitant du SAV. Elles sont coûteuses et rajoutent donc beaucoup dans le prix de fabrication d’un masque et enfin elles sont en plastique donc polluantes.
Les valves servent en réalité à fixer les filtres dans le masque et à s’assurer que vous achèterez bien ces filtres spécifiques chez le fabricant et pas ailleurs.
De plus les valves ne filtrent pas l’air expiré ce qui pose un problème pour ceux qui veulent protéger les autres en cas d’épidémie ou s’ils sont malades.
Un masque anti-pollution agréable ne doit pas gêner les mouvements de la tête
Le système de fixation du masque sur le visage est clef pour une utilisation répétée ou sur de longues périodes. Un système qui ne fixe le masque via des élastiques que derrière les oreilles aura vite tendance à devenir insupportable à cause de la pression que cela exerce sur les oreilles. Pas besoin de faire un dessin, on a tous connu cela pendant le Covid.
De nombreuses marques ont donc opté pour un système repositionnable au niveau de la nuque. Cela facilite en plus le port d’un casque pour les cyclistes et les motards. Attention à ne pas trop serrer le masque qui aura sinon tendance à remonter quand vous baisserez la tête.
Un masque premium doit éviter de faire de la buée sur les lunettes
Les porteurs de lunettes connaissent l’inconvénient d’avoir un masque qui laisse passer l’air chaud expiré le long du nez et qui se transforme en buée au contact des verres de lunettes. La solution est d’opter pour un masque qui permet de bien épouser la forme du nez via un système de tige souple qui vient pincer délicatement l’arête du nez.
Les masques Frogmask répondent point par point à toutes ces nécessités
En tant qu’expert de la catégorie des masques anti-pollution, j’ai créé la marque Frogmask en tenant compte de tous les critères nécessaires pour obtenir un produit de grande qualité, fabriqué en France et à un prix très accessible dans la moyenne basse du marché.
Les masques Frogmask sont équipés de filtres FFP2 filtrant un minimum de 94% des particules fines jusqu’à 0,4µm. Ils ont la norme CE.
Ils sont disponibles en 3 tailles M, L et XL
Ils n’ont pas de valves d’expiration car le système de fixation avec les petites poches de chaque côté suffit parfaitement. Le filtre est suffisamment respirant pour ne pas en avoir besoin.
Le système de fixation des Frogmask est double. Un passant sur les oreilles évite au masque de tomber notamment quand en enfile un casque et le système repositionnable sur la nuque permet d’attacher le masque.
Enfin avec une double tige nasale (une sur le filtre et l’autre sur le masque), l’air chaud ne remonte pas le long du nez. Les Frogmask sont reconnus pour ne pas faire de buée sur les lunettes. Ceci dépendant bien sûr des différentes formes de nez et de lunettes.