Photo d'un cycliste coursier à Paris avec un masque anti-pollution

Les cyclistes inhalent-ils plus de pollution ?

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Selon une étude de l’Inserm parue le 18 janvier 2021, la pollution est plus nocive pour les cyclistes et les piétons que pour les automobilistes.

Un certain nombre d’études ont affirmé haut et fort ces dernières années que les automobilistes seraient davantage exposés à la pollution de l’air que les usagers des transports à l’air libre y compris les cyclistes.

Cependant, ces études ne relevaient que les polluants capturés en position statique au niveau des voies de respiration, sans analyser l’impact d’un effort physique sur leur inhalation. Pourtant, dès lors qu’une personne effectue une activité physique, comme le vélo ou la marche à pied, sa ventilation augmente, ce qui accroît naturellement la quantité de polluants inhalés. Plus on respire vite et fort, plus on respire de particules fines. Donc si la concentration est plus élevée dans une voiture ou dans un metrola quantité de polluants effectivement respirée est donc bien plus élevée à vélo ou en marchant.

Une équipe de scientifiques encadrés par Basile Chaix, directeur de recherche à l’Inserm, au sein de l’Institut Pierre Louis d’épidémiologie et de santé publique (Inserm/Sorbonne Université), s’est donc intéressée à l’impact de ces paramètres dans l’exposition au carbone suie, un polluant aérien produit par le trafic routier, auprès de 283 participants pendant 6 jours chacun. En prenant en compte la ventilation minute de chaque personne dans chaque segment de déplacement (estimée au moyen d’un accéléromètre mesurant l’activité physique), la dose de carbone suie inhalée par les participants lors de chaque trajet a pu ainsi être quantifiée.

L’idée n’est donc pas d’interdire ou de limiter la pratique du vélo ou de la marche à pied mais d’alerter une fois de plus sur l’impérieuse nécessité de décarboner les villes en accordant plus d’espace pour les mobilités douces et en réduisant les émissions de particules fines.

Comment protéger les cyclistes de la pollution ?

D’ici là, le port d’un masque antipollution comme Frogmask reste un geste utile à vélo afin de protéger ses voies respiratoires des poussières en suspension dans l’air. Les filtres FFP2 de Frogmask filtrent les particules jusqu’à 0,4 µm et son système d’attache unique derrière la nuque et les oreilles rend son port très agréable même avec un casque et plusieurs heures par jour.

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