Impact de la pollution sur la santé mentale ?

Publié le , par Gregoire
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impact pollution sur santé mentale

J’avais entendu parlé qu’il existerait un impact de la pollution sur la santé mentale. Ce Résumé d’un article publié le 17/11/2021 sur www.lepoint.fr permet d’en savoir un peu plus. Les personnes exposées de manière répétée à un air de mauvaise qualité combinant à la fois des particules et des oxydes d’azote présentent un risque plus important de dépression et d’anxiété.

Selon santé publique France, la pollution a causé dans les 40 000 décès par an en France entre 2016 et 2019. À noter une amélioration par rapport aux années 20011 et 2015 où le chiffre flirtait avec les 50 000 cas.

Si les conséquences de la pollution de l’air sur la santé physique sont bien connues, celle-ci semble donc avoir aussi un impact non négligeable sur notre santé mentale.

Comment la pollution de l’air impacte-t-elle notre santé mentale ?

La pollution affecte directement le développement neuronal des enfants, surtout si la mère est exposée lors des premiers mois de la grossesse. Une exposition régulière à un air pollué entraînerait un risque plus élevé d’automutilation chez les enfants de moins de 10 ans. Chez les adultes, elle entraînerait une augmentation du risque d’être atteint de démence ou de la maladie de Parkinson.

Il est également démontré que l’inhalation régulière de particules fines inférieures à 2,5µm (PM2,5) augmente chez les adultes le niveau de dépression, de bipolarité, et même de schizophrénie. Lors des pics de pollution, les scientifiques constatent également une augmentation des tentatives de suicide.

Des experts de Santé publique France expliquent l’impact de la pollution sur le cerveau : « Les particules fines peuvent détruire la barrière hématoencéphalique ou pénétrer par le nerf olfactif dans le cerveau », ainsi que par la partie du tube digestif qui comprend l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin, entraînant des déséquilibres qui affectent le système nerveux central.

Néanmoins, le professeur Franck Schürhoff, psychiatre à l’hôpital Henri-Mondor et professeur à l’université Paris-Est Créteil, insiste sur le fait que la pollution seule ne suffit pas à déclencher ces pathologies neuropsychiatriques, elle ne fait qu’accélérer les troubles déjà présents chez certaines personnes.

Comment se protéger de la pollution de l’air en ville ?

Pour vous protéger lors de vos déplacements urbains qu’ils soient à pied, en vélo, en trottinette ou en 2 roues motorisé, je vous recommande le port d’un masque antipollution Frogmask, fabriqué en France et équipé de filtres FFP2.

Ces masques anti-pollution filtrent un minimum de 94% des particules jusqu’à 0,4µm grâce aux 5 couches de leurs filtres FFP2.

Disponibles en 3 tailles, ils s’adaptent parfaitement à chaque taille de visage afin qu’un maximum d’air inspiré passe par les filtres plutôt que par les côtés du masque s’il n’est pas parfaitement ajusté. C’est pourquoi les marques de masques en taille unique ne sont pas la meilleure solution pour obtenir une protection maximale contre les particules en suspension dans l’air.

Les bénéfices pour la santé du vélotaf ?

Le vélotaf c’est un terme assez récent mais quand même déjà dans le dictionnaire pour désigner ceux qui dont leurs trajets domicile-travail à vélo.
Cet exercice physique quotidien a de très nombreux bénéfices tant pour l’environnement bien sur, que pour votre budget mais aussi surtout pour votre santé.

Une étude menée par le site Ebike.org auprès de 1 038 vélotafeurs (363 cyclistes urbains et 675 non cyclistes) à chercher à déterminer s’il existe une différence dans l’état d’esprit et les niveaux de productivité des employés qui se rendent au travail à vélo par rapport à ceux qui utilisent d’autres modes de transport.

Les résultats ont révélé des avantages surprenants depuis que les travailleurs cyclistes ont commencé à se rendre au travail à vélo :

  • 70 % ont plus d’énergie tout au long de la journée
  • 51 % déclarent être moins stressés pendant la journée de travail
  • 42 % sont plus satisfaits de leur travail
  • 40 % citent une augmentation de leur volonté d’innover
  • 30 % déclarent qu’ils sont moins susceptibles de démissionner au cours des six prochains mois
  • 27 % constatent une augmentation de leur productivité globale
  • 2 500 $ d’économies annuelles (une moyenne de 48 $ par semaine) en ne conduisant pas pour se rendre au travail
  • 15 000 $ de salaires annuels de plus que les travailleurs utilisant d’autres moyens de transport.

Il n’y a pas grand chose à rajouter : la pollution de l’air affecte la santé mentale, le vélo fait du bien au corps et au cerveau du pratiquant tout en réduisant la pollution, le masque antipollution protège le cycliste de la pollution. La boucle est bouclée.

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