La pandémie a créé de nouveaux déchets notamment les masques chirurgicaux. Chaque semaine, des millions de masques sont utilisés pour quelques heures seulement. Ils sont composés de matières non dégradables comme le plastique (polypropylène), les élastiques et les barrettes en aluminium. Il est donc primordial de les collecter pour les recycler. Voici comment s’est organisée la filière de recyclage des masques Covid?
D’un point de sanitaire, l’utilisation de masques réutilisables est une évidence mais d’un point de vue environnemental, c’est plus compliqué. Beaucoup d’entreprises et de collectivités n’ont pas d’autres choix que de fournir des masques jetables pour garantir leur efficacité. Sans parler des lieux de soins et autres activités sensibles où leur utilisation est une évidence. En revanche, le port de masques réutilisables devrait être la norme pour faire ses courses ou se promener dans la rue. Comme pour l’utilisation de tous les objets polluants, c’est à chacun d’avoir une conscience pour limiter les masques qui finissent dans la nature et préserver les ressources naturelles en privilégiant le masque réutilisable comme les masques Frogmask. À voir le nombre de masques bleus portés dans la rue, ce n’est vraiment pas gagné !
Quelles filières de recyclage pour les masques Covid ?
Des entreprises spécialisées dans la gestion des déchets, se sont alliées pour créer une filière de traitement des masques et leur donner une seconde vie. En s’alliant avec des entreprises du textile et des partenaires de collecte comme Lemontri ou Versoo, elles proposent une solution répondant à ce nouveau défi.
Le procédé permet de décontaminer puis de recycler les masques. La première étape est l’isolation longue durée puis l’hygiénisation (désinfection et lavage à haute température pour éliminer les charges virales). Ensuite, il est nécessaire de retirer les élastiques et la barrette métallique qui seront valorisés séparément. Le polypropylène est traité, broyé, puis refilé afin d’être transformé en textile technique.
